« C’est bien un des objectifs du Village, servir d’exemple à d’autres initiatives similaires, même s’il nous reste aussi beaucoup à faire et à apprendre ici », explique Paul Carrère, vice-Président du Département délégué aux Solidarités.
AccueilActualitésLe Village essaime dans les Côtes d’Armor
Vendredi 7 octobre, une délégation officielle du Conseil départemental des Côtes d’Armor est venue découvrir le projet landais dont ils souhaitent s’inspirer pour la création d’un nouvel établissement de 80 places dans leur territoire.
« On voit des résidents qui aujourd’hui vivent comme dans un village… une qualité de logement remarquable… », Christian Coail, Président du Conseil départemental des Côtes d’Armor, est impressionné par la visite des lieux. Accompagné entre autres par sa vice-présidente déléguée à l'Autonomie, sa directrice générale adjointe Pôle solidarités humaines et des représentants de l’ARS Bretagne et de France Alzheimer 22, il a pu échanger longuement avec ses homologues landais : « C’est très intéressant pour nous de tirer les leçons de cet équipement qui est tourné vers l’usager avant tout. »
« C’est bien un des objectifs du Village, servir d’exemple à d’autres initiatives similaires, même s’il nous reste aussi beaucoup à faire et à apprendre ici », explique Paul Carrère, vice-Président du Département délégué aux Solidarités.
Une expérience à double-sens
Points communs, différences, tout est comparé. En effet, contrairement à l’établissement expérimental dacquois qui avait pu se baser sur la création de 120 nouvelles places d’hébergement pour personnes âgées, l’État n’autorisera pas de places supplémentaires en Côtes d’Armor. Le projet costarmoricain s’appuie donc sur un « redéploiement » de 80 places déjà existantes dans d’autres Ehpad. Et ce n’est pas la seule spécificité de la proposition bretonne. Le site n’est pas encore choisi mais les hypothèses indiquent déjà que l’organisation spatiale et architecturale sera différente tout en préservant les mêmes principes et valeurs partagés lors de la visite. Enfin, les élus et l’ARS Bretagne ont opté pour un portage via une association gestionnaire, présente d’ailleurs le 7 octobre. Dans les Landes, c’est le Conseil départemental, accompagné par l’ARS Nouvelle-Aquitaine, qui reste aux manettes de l’expérimentation.
Avec toutes les échéances qui l’attendent dans les prochains mois, notamment l’ouverture sur l’extérieur, le Village Henri Emmanuelli cherche toujours à s’enrichir et évoluer. C’est pour cela que Saïd Acef, directeur du Groupement d’Intérêt Public, défend l’idée de garder le lien avec de telles nouvelles initiatives : « Nous sommes preneurs de la perception que les autres ont du Village, des questionnements qu’il peut soulever, car il nous reste encore beaucoup à faire. Nous aussi pourrons nous inspirer de ce que les Côtes d’Armor auront inventé et auquel nous n’aurions pas pensé. De nombreux territoires sont porteurs d’innovation qui sont en résonance avec ce que nous expérimentons au Village Landais Alzheimer, la constitution d’un réseau de territoires pionniers est essentiel en ce sens. »